La foire aux questions a été préparée pour répondre aux interrogations des ministères et organismes (MO) ainsi qu’à celles des entreprises.
Les défis innovations n’ont pas pour vocation de générer de la propriété intellectuelle directement au sein des MO. Cependant, les ententes avec les innovateurs pourront inclure une clause précisant que si la propriété intellectuelle appartient effectivement à la compagnie, le MO se réserve un droit d’usage (en d’autres termes une licence perpétuelle et sans redevance ou droit de licence envers l’entreprise pour accéder à l’innovation développée au cours de la mesure).
Ce droit d’usage comporte également le droit de modification, de diffusion et d’utilisation au sein de l’organisme initiateur du Défi, ainsi que de ses organismes de tutelle ou rattachés. La mise à disposition auprès d’autres organismes publics par l’organisme n’est pas possible. Toute proposition ou demande de services de maintenance, de mise à jour, d’évolution de la solution à la fin complète du processus du Défi devra se faire en dehors du cadre du Défi dans le respect du cadre normatif applicable.
Les Défis accompagnent les entreprises jusqu’à la précommercialisation de leur solution. Selon le contexte à l’issue du Défi avec la mise en situation en conditions réelles au sein de l’organisme initiateur du Défi et de sa validation de la conformité de la solution ou du produit présenté, plusieurs scénarios sont possibles.
Le Défi est initié en réponse à un défaut de réponse du marché à l’expression d’un besoin spécifique de l’organisme initiateur. À l’issue du Défi, la nature de l’appel au marché pourrait donc :
Une seule entreprise à la fin du processus du Défi est rendue à l’étape finale (après validation par l’organisme de la solution lors de la mise en situation en conditions réelles).
L’organisme dispose de la possibilité après publication d’un avis d’intention sur SEAO de procéder à un contrat de gré à gré avec l’entreprise considérée. Par cet avis, l’organisme sonde une nouvelle fois le marché pour s’assurer que l’industrie n’est toujours pas encore en mesure de satisfaire le besoin exprimé par l’organisme par l’appel à projets en début de processus. En l’absence de réponse de l’industrie, démontrant qu’elle peut répondre au besoin décrit dans l’avis d’intention, l’organisme est alors en mesure dans le cadre de la LCOP de procéder à l’octroi d’un contrat de gré à gré.
Plusieurs entreprises ont participé à l’ensemble du Défi et sont retenues après la validation de leurs solutions respectives par l’organisme (lors de la mise en situation en conditions réelles). Dans cette situation, l’organisme afin de respecter le cadre normatif (LCOP et ses règlements d’application), procède à la publication d’un avis de qualification d’entreprises (SEAO).
La qualification d’entreprise est un processus par lequel l’organisme invite publiquement, des prestataires ou des entreprises à déposer un dossier de qualification afin de dresser une liste d’entreprises qualifiées pour un marché particulier, et qui servira ensuite à l’octroi et à l’adjudication de futurs contrats. Tous les prestataires ou toutes les entreprises ayant réussi l’étape de la qualification seront inscrits sur une liste et tout contrat subséquent à la qualification leur sera réservé.
Ce dispositif est donc ouvert à toutes entreprises ayant ou non participé au processus du Défi. Ici, l’expression des critères de sélection portera sur la capacité des entreprises à répondre à des exigences. Les appels d’offres subséquents préciseront les exigences liées au besoin de l’organisme à pourvoir.
Les contributions au montage financier du projet peuvent être en espèce ou en nature. Une contribution en nature correspond aux services en nature dont la valeur peut être raisonnablement établie et appuyée par des pièces justificatives, valeur demeurant inférieure ou égale au montant qu’il aurait fallu payer pour les mêmes éléments. À noter que le total des contributions en nature est égal au total des dépenses qui lui sont associées. Ainsi, une contribution en nature constitue à la fois un revenu et une dépense pour un projet. L’organisme mandataire, aidé par le comité de validation, est chargé de veiller à ce que les contributions en nature, présentées dans le plan de financement préliminaire de l’entreprise, constituent des contributions en nature admissibles. Afin que l’organisme mandataire détermine l’acceptabilité, ou non, de la contribution en nature, l’entreprise communique de l’information sur :
Oui. Sont incluses dans le cumul des aides gouvernementales les aides directes et indirectes reçues sous la forme de contributions non remboursables (subventions, crédits d’impôt), de contributions remboursables (prêts, débentures convertibles, contributions remboursables par redevances, contribution financière à remboursement conditionnel ou tout autre type de prêt), de garanties de prêt et de prises de participation des sources suivantes :
Oui, cependant le cumul du financement public au projet du Défi ne peut pas dépasser 75%.
Il est difficile de répondre à cette question avec précision (i.e en fournissant un nombre d’heures exact), l’organisme mandataire établit un document décrivant les rôles et responsabilités de chacune des parties prenantes disponibles sur demande. Une matrice des responsabilités (RACI) est à joindre au document formalisant le Défi et l’acceptation des parties prenantes. La matrice RACI doit présenter les responsabilités de chaque action imputable aux parties.
Le comité d'évaluation est composé minimalement d’un représentant du MO à titre consultatif et d’experts du domaine du défi. Les experts retenus par l’organisme mandataire qui aurontété préalablement présentés au MÉIÉ. Seuls les experts du domaine approuvés par l’organisme mandataire, signataire de la convention de financement avec le MÉIÉ, prendront part aux décisions du comité.
À noter que le secrétaire du comité d'évaluation, représentant de l’organisme mandataire n’a aucun pouvoir décisionnel sur les délibérations et décisions du comité, mais il en assure l’animation.
La mise en place d’une vitrine technologique au sein du MO qui initie le Défi innovation est possible. La vitrine technologique est à différencier de la démonstration en contexte réel concluant la réalisation du Défi. La vitrine ne peut pas être financée par les sommes allouées à la réalisation du Défi. Le financement de la vitrine doit faire l’objet d’une entente distincte à convenir entre le MO et l’entreprise au début de la réalisation du Défi.
La démonstration en contexte réel consiste en une mise à l’échelle, elle complète le développement ou l’amélioration de l’innovation (produit ou procédé).
La vitrine technologique, quant à elle, consiste en la démonstration, ou en l’utilisation, du produit ou du procédé en situation réelle d’opération de l’entreprise réalisant le projet. Le MO détermine alors les conditions de réalisation de la vitrine technologique avec l’aide de l’entreprise.
Non. Les projets de type "serviciels" sont également admissibles.
Sont incluses dans le cumul des aides gouvernementales les aides directes et indirectes reçues sous la forme de contributions non remboursables (subvention et crédits d’impôt), de contributions remboursables (prêts, débentures convertibles et contributions remboursables), de garanties de prêts, des sources suivantes :